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L'accouchement gémellaire de Marine (1ère partie)

Nous sommes cinq : une maman, un papa et trois enfants. Nora, 2ans et Charlize et April, nées prématurément à 26 semaines de grossesse qui se battent pour leurs vies... Voir le blog

4 mins de lecture

Je ne vous ai jamais raconté l’arrivée de nos jumelles. J’ai enfin la force et suffisamment de recul pour trouver les bons mots. Ce qui suit est donc le début du récit comptant les dernières heures de ma grossesse jusqu’à l’arrivée de nos jumelles dans notre foyer, en passant par l’accouchement, les services de la réanimation et de la "néonat". Mes états d’âme, mes joies, mes peines... Et après les craintes, les peurs, le bonheur. 


J’ai été hospitalisée dans la nuit du samedi au dimanche 27 Mai, à cause de la rupture de la poche de Charlize. Nos filles avaient chacune leur poche, mais partageaient le même placenta, ce qui détermine si se sont de vrais ou faux jumeaux. Un placenta = un ovule. Sauf que dans mon cas, cet ovule s’est divisé en deux, il s’agissait donc d’une grossesse monochoriale, bi-amniotique.

Cette soirée du 26 Mai, était très banale, jusqu’à ce que j’aille me coucher. Mon mari était parti en soirée, fêter des anniversaires avec notre bande de copains. Je n’ai pas osé lui dire de rester à la maison, mais mon instinct me disait que ce n’était pas le moment de sortir. J’ai fermé les yeux sur ce que je pouvais ressentir en me persuadant que tout ça c’était dans ma tête. En m’allongeant, j’ai ressenti quelques douleurs, des crampes comme celles des règles dans le bas du dos. Pas très violentes, mais suffisamment pour m’empêcher de m’endormir facilement. J’ai fini par m’endormir. 

Sur les coups de 1:30 du matin, je me suis réveillée comme d’habitude pour ma première pause pipi de la nuit (j’étais réglée comme une horloge). J’ai regardé à côté de moi : mon mari n’était pas encore rentré de sa soirée. En m’asseyant sur le rebord du lit, après je ne sais pas combien de tentatives pour réussir à m’assoir... j’ai senti que mon protège slip était mouillé. J’ai donc couru aux toilettes, vérifier l’intérieur de ma culotte : c’était rouge vif, et mouillé comme de l’eau. 

J’ai tout de suite compris et j’ai soupiré. Pas de crise de panique. Je suis retournée m’assoir sur le rebord de mon lit, j’ai appelé mon mari en gardant mon sang froid pour ne pas l’inquiéter, surtout qu’il me répondait au volant de sa voiture... il a évidement tout de suite compris qu’il y avait un problème vu que j’appelais en pleine nuit. Je lui ai donc expliqué la situation, il m’a répondu « j’arrive, je trace » ! J’ai à peine eu le temps de lui dire "je t’aime" qu’il avait déjà raccroché !


J’ai donc réfléchi, qu’est-ce qu’il me faut?

  • mon dossier médical 
  • mon chargeur
  • ma bouteille d’eau

J’ai enfilé mes espadrilles, un soutif, et je suis descendue au RDC. À l’époque, nous vivions chez mes beaux parents, (nous revenions des USA, et n’avions pas encore trouver de logement) j’ai donc dû aller les réveiller. J’ai frappé à leur porte et c’est mon beau père qui a répondu. J’ai raconté en quelques mots ce qui m’arrivait, et j’ai vu ma belle mère sortir de son lit en un éclair pour se retrouver face à moi, me tenant les épaules pour me rassurer, mais je lisais son inquiétude dans son regard. 

Je me suis assise sur une chaise de la salle à manger à attendre l’arrivée de mon mari. Ce ne fut pas long, peut être 5 minutes... tellement il avait « tracé » sa route, mais se furent les premières cinq minutes les plus longues de toute ma vie ! Je dis les premières, parce qu’il y en a eu un paquet de longs moments d’attente par la suite... Et pourtant j’avais déjà eu des grosses frayeurs pendant cette grossesse mais là... J’ai le temps de penser à notre fille aînée, Nora, qui ne va pas me retrouver dans notre lit ce dimanche matin ; qui va probablement très vite comprendre qu’il se passe quelque chose d’anormal. J’ai mal au coeur, mais comme pour mon opération à Necker deux mois plus tôt, je DOIS partir. 

Mon mari a franchi la porte d’entrée à vive allure. Nous sommes partis aussi vite qu’il est arrivé. Il m’a installé dans la voiture, direction l’hôpital où j’étais suivie pendant ma grossesse. Cet hôpital n’étant pas un hôpital de type 3, pouvant accueillir les grands prématurés, je n'y suis restée que 3 heures. Le personnel qui m’a accueilli s’est très bien occupé de moi, ils m’ont rassurée et ont bien pris le temps de m’expliquer tout comme il faut. Ils ont organisé mon transfert vers le CHU de Rennes dans le service « Grossesse à Hauts Risques ». J’ai donc eu le droit à un petit tour en ambulance ; pas très confortable ce petit tour ! Mais bon, je n’avais pas envie de me plaindre. Je pensais surtout à se qui se passerait par la suite, si elles arriveraient bientôt... ou pas. 

Pour connaître la suite du prochain épisode, je vous invite à revenir me lire ici prochainement, sur Instagram ou sur mon blog : flyingtotheusa.wordpress.com

christelle et ses jumelles_1

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